Cette vidéo est très instructive Didier Raoult remet les pendules à l'heure.
Affaire Alexis Kohler-MSC : deux anciens supérieurs du secrétaire général de l'Elysée mis en examen
L'enquête avance dans l'affaire de favoritisme concernant Alexis Kohler à l'égard de l'armateur privé MSC. Pour rappel, le secrétaire général de l'Elysée est soupçonné d'avoir « participé » entre 2009 et 2016 à des décisions relatives à l'armateur MSC, groupe appartenant à des membres de sa famille.

Le 23 septembre dernier, il avait été mis en examen, sans contrôle judiciaire, pour « prise illégale d'intérêt ».
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Deux autres mises en examen ont été validées dans ce dossier, a indiqué ce lundi 13 mars le Parquet national financier (PNF), confirmant une information de l'équipe de Complément d'enquête, l'émission de France 2, qui diffusera dans dix jours, une enquête intitulée « Alexis Kohler, l'homme de l'ombre du Président ».
L'Agence des participations de l'État, outil majeur de la puissance publique
Ces deux mises en examen ont été prises le 9 février dernier à l'encontre de Bruno Bézard et Jean-Dominique Comolli, deux hauts fonctionnaires patrons successifs entre 2007 et 2010 puis entre 2010 et 2012 de l'Agence des participations de l'État (APE).
Cette dernière est en charge des « intérêts patrimoniaux » de la puissance publique : elle incarne et exerce les missions de l'État actionnaire et est chargée de gérer son portefeuille de participations dans différentes structures.
À titre d'exemple, rappelons que, dès ses débuts, l'APE a piloté des opérations aussi cruciales que, fin 2003, le rapprochement d'Air France et KLM, la transformation de DCN en Naval Group, la fusion de Snecma et Sagem qui a donné Safran, la transformation de France Télécom en Orange (2004)... et ainsi de suite jusqu'à la période récente où l'on peut citer, entre autres la nationalisation provisoire des Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (2017, la privatisation de la Française des Jeux (2019), la fusion des trois ports de l'axe Seine (Le Havre, Rouen, Paris) pour voir naître Haropa Port (2021), ou encore l'augmentation de capital d'EDF, en 2022.
Les deux hauts fonctionnaires étaient ainsi les supérieurs d'Alexis Kohler lorsque celui-ci était administrateur de STX France (aujourd'hui Chantiers de l'Atlantique) et du Grand Port Maritime du Havre (GPMH), tous deux liés à MSC.
Comme pour Alexis Kohler, aucun contrôle judiciaire n'a été ordonné à leur encontre, a indiqué le PNF en réponse à l'AFP.
Comolli dédouane Kohler
Devant les magistrats, le secrétaire général de l'Elysée a indiqué lors d'un interrogatoire dévoilé par l'AFP n'avoir « jamais considéré être en situation de conflit d'intérêts ».
Il a aussi expliqué n'avoir participé à aucune décision concernant le groupe STX-GPMH, avoir averti sa hiérarchie de ses liens familiaux, avoir demandé à quitter son mandat d'administrateur de STX et avoir exprimé dans ses votes en conseil d'administration la position de l'État plutôt que la sienne.
Bruno Bézard, qui aura 60 ans le 13 mai, ancien major de l'ENA et polytechnicien, a passé 28 ans à Bercy jusqu'au poste le plus prestigieux, celui de directeur général du Trésor, auquel il a été nommé sous le quinquennat Hollande. Il a vu passer une dizaine de ministres.
Il a quitté le poste et la fonction publique au printemps 2016, pour créer un fonds d'investissements entre l'Europe et la Chine.
Jean-Dominique Comolli a, lui, travaillé dans le passé dans les cabinets des socialistes Laurent Fabius et Michel Charasse, et aussi dans l'industrie du tabac. Il avait indiqué en audition ceci à son sujet et au sujet de Bruno Bézard :
« Au final, c'est surtout (nous-mêmes) qui devrions être poursuivis, puisque c'est nous qui avons imposé (à Alexis Kohler) de rester » administrateur de STX.
Et d'ajouter :
« Finalement, (le secrétaire général de l'Elysée) avait plus conscience du problème que nous ».
La question d'éventuelles complicités à creuser encore
Me Jean-Baptiste Soufron, avocat d'Anticor (association anticorruption agréée par le Premier ministre), partie civile dans cette affaire, a indiqué à l'AFP, qui l'a sollicité, que c'est « une bonne chose que l'enquête avance notamment sur ce point puisque M. Kohler a régulièrement et publiquement déclaré qu'il avait prévenu ses supérieurs ».
« Dès lors la question qui se pose est de savoir s'ils ont ensemble organisé son déport ou s'ils ont simplement couvert, auquel cas cela pourrait faire d'eux les complices d'une infraction », d'après lui.
« La même question va d'ailleurs se poser pour toutes les personnes qui prétendent avoir été au courant », a-t-il ajouté auprès de l'AFP.
Source : latribune.fr
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