Australie : la justice ordonne à l’Etat de rembourser 33 000 amendes Covid infligées aux citoyens

01/12/2022

En Australie, l'Etat vient d'être recadré par la Cour Suprême. Une bonne nouvelle en pleine crise sanitaire et au moment où de nouvelles vagues font leur apparition en Occident, la machine judiciaire est déclenchée dans certains pays afin de s'opposer aux amendes infligées aux citoyens lors des premiers jours de confinement. 

Et l'Australie champion de la répression lors de la pandémie de COVID19 n'est pas en reste. En effet, nous appris ce 29 novembre de plusieurs sources fiables, que dans ce pays, l'Etat de la Nouvelle-Galles du Sud a été sommé par la justice d'annuler un peu plus de 33 000 amendes infligées aux citoyens qui avaient bravé l'interdiction de sortie mise en place par les autorités sanitaires.

L'information a été confirmée par CBS News qui nous en dit plus. d'après cette source, les amendes ont été invalidées par la Cour Suprême. Un verdict qui a immédiatement été accepté par le fisc australien lequel a promis un remboursement à tous les citoyens qui avaient déjà payé leurs amendes. La source ajoute que les amendes ont été principalement infligées à des citoyens vivant dans des quartiers défavorisés. 

Comme il fallait s'y attendre, à peine annoncée, la nouvelle a suscité une vague de réaction sur les réseaux sociaux. " L'Australie avait complètement perdu la tête durant le confinement. Désormais, elle envisage d'annuler ou de rembourser 33 132 amendes Covid, non pas par gentillesse, mais parce que la jurisprudence a jugé que leurs amendes totalitaires étaient invalides. Honte à eux! ", indique le journaliste anglais Martin Daubney. 

Pour rappel ce n'est pas la première fois qu'une justice ordonne à un Etat de rembourser les amendes Covid infligées aux citoyens. En effet, en octobre 2021, la justice espagnole avait également exigé que toutes les sanctions financières prononcées lors de l'Etat d'urgence soient annulées. Ce verdict est tombé après que l'Etat d'urgence a été invalidé par le Tribunal Constitutionnel espagnol.

Cette information nous est parvenue de plusieurs sources espagnoles, dont ABC. Qui indique qu'une plainte déposée par le parti d'extrême-droite VOX a été reçue par la justice espagnole. Dans cette plainte, le parti politique dirigé par Santiago Abascal dénonce des mesures liberticides qui constituent une atteinte aux libertés fondamentales prises par des gouvernements régionaux qui n'en avaient pas l'autorité. VOX s'est aussi plaint que cet Etat d'urgence ait été décidé sans aucun avis du Parlement.

Sur ce point, ABC souligne également que durant le second Etat d'urgence qui a duré du 3 novembre au 9 mai, le Parlement espagnol a été presque fermé et durant toute cette période, le gouvernement n'a pas fourni d'explications aux députés du peuple. "Il n'y avait de séance plénière que lorsque Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, en avait envie, dans une stratégie politique que plusieurs partis de l'opposition ont qualifiée de 'séquestration du Parlement'", a fait remarquer ABC. 

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