Après qu'un « ballon météo » chinois a plané au-dessus des États-Unis d'Amérique pendant trois jours, le continent a soudainement été attaqué un par un par plusieurs autres objets volants non identifiés.

Pendant que le reste du monde fait des mèmes sur une montgolfière chinoise s'éloignant à toute vitesse des chasseurs américains, l'armée du Pentagone fait face à une menace inconnue.

 De jeudi à dimanche, au-dessus de l'Alaska, du Canada et des États-Unis, trois autres objets volants non identifiés sont apparus l'un après l'autre. Tous se trouvaient à une très haute altitude, mais ils ne ressemblaient à aucun des avions connus.

La première rencontre entre des pilotes américains et un OVNI a eu lieu le 10 février, au-dessus des côtes de l'Alaska. L'objet avait été vu la veille, le 9 février, et représentait un danger pour l'aviation civile.

Les militaires ont été contraints de clouer les vols au sol, si bien que l'avion qui transportait les ouvriers d'une compagnie pétrolière américaine à Anchorage est retourné à l'aéroport. Après cet incident, les autorités canadiennes ont soutenu la décision du Pentagone d'abattre l'installation.

À ce moment-là, les militaires le savaient déjà : l'OVNI ne possède pas de moteurs de conception connue ni de systèmes de contrôle visibles.

L'objet a fortement alarmé les militaires américains et canadiens. Ils ont même pris les airs sur les avions de l'agence aérospatiale conjointe NORAD. La sénatrice de l'Alaska Lisa Murkausky a déclaré que l'Alaska était la « première ligne de défense » des États-Unis.

Et la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a tenté de rassurer le public en affirmant qu'un OVNI n'avait jamais franchi l'espace aérien canadien.

Le vendredi 10 février, sur ordre du président américain Joe Biden, l'objet a été abattu par un missile AIM-9X près de la frontière canadienne. Le Premier ministre canadien Trudeau a immédiatement annoncé que les spécialistes canadiens commenceraient à étudier les débris immédiatement après leur découverte.

Les militaires parlent évasivement de la taille de l'objet : « la taille d'une voiture », « la taille d'un bus », « vingt mètres de diamètre ».

Le samedi 11 février, un autre ovni est apparu au-dessus du Canada, comme sorti de nulle part. Un petit objet cylindrique se déplaçait à une altitude de 12 kilomètres déjà assez loin de la côte.

Après une réunion entre le Premier ministre canadien Trudeau et Biden, il a été décidé d'abattre l'objet au-dessus des étendues peu peuplées du Yukon. Ce qui fut à nouveau réalisé par des pilotes américains.

Le développement des événements ne s'est pas fait attendre : dimanche, un OVNI a déjà été détecté dans l'espace aérien américain, au-dessus de l'État du Michigan. Il se déplaçait à une altitude de six mille mètres et représentait une réelle menace pour les avions civils.

Le ciel de cet État a été fermé pendant un certain temps, et des pilotes américains ont effectué une mission importante et ont abattu un OVNI juste au-dessus du lac Huron.

Déclaration du général Ryder sur les OVNIs

Le 10 février, le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Pat Ryder, a déclaré qu'un ovni abattu au large des côtes de l'Alaska n'est pas un ballon chinois.

Les propos du général ont ensuite paru très mystérieux : « À l'heure actuelle, nous ne savons pas de quel type d'objet il s'agit, quelles sont ses capacités et son objectif. » La seule chose que le général a indiqué avec précision est que l'objet se déplaçait à une altitude de 40 000 pieds (environ 12 kilomètres).

Ces mots ont quelque peu excité le public américain, mais un nombre encore plus grand de résidents du Canada et des États-Unis ont été abasourdis par le général Glen Vanherk, commandant du groupe de défense aérospatiale canado-américain.

Interrogé pour savoir s'il avait exclu une origine extraterrestre pour trois objets aériens abattus par des avions de guerre américains en autant de jours, le général Glen VanHerck a répondu : « Je vais laisser la communauté du renseignement et du contre-espionnage y réfléchir. Je n'ai rien exclu. »

« À ce stade, nous continuons à évaluer chaque menace inconnue ou potentielle qui s'approche de l'Amérique du Nord pour tenter de l'identifier », a déclaré M. VanHerck, commandant du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord et du Commandement du Nord des États-Unis.

On sait déjà que le tout dernier OVNI a survolé des installations militaires dans le Montana et avait une forme octogonale inhabituelle.

Dimanche, le chef des démocrates du Sénat américain, Chuck Schumer, a confirmé en direct à l'antenne que les ovnis abattus sont complètement différents du ballon chinois abattu.

Cela devient encore plus incompréhensible si l'on tient compte des rapports des pilotes qui ont abattu un OVNI au-dessus de l'Alaska - ils assurent que l'objet n'avait pas de moteur et qu'il interférait avec le fonctionnement des équipements des chasseurs, y compris les communications. C'est ce qu'a rapporté la journaliste de CNN Natasha Bertrand.

Elle a noté que les propos des pilotes sont contradictoires, mais qu'ils n'ont pas pu comprendre pourquoi l'objet se déplace dans l'atmosphère et comment il produit des interférences - ils n'ont remarqué aucun équipement externe sur l'objet.

Ovnis ou ballons chinois

Il existe plusieurs versions de ce qui se passe réellement au-dessus du continent nord-américain. Par exemple, que des extraterrestres ont réellement attaqué l'Amérique. Cette hypothèse est étayée par le fait que la conception d'objets volants est inconnue des Américains.

En outre, les objets disparaissent périodiquement du champ de vision des systèmes de repérage américains - cela arrive souvent avec les OVNIs. Cette version est contredite par le fait que les Américains ont abattu tous les objets sans grande difficulté.

La deuxième version est la suivante : « Les OVNIs sont des avions espions chinois ». Le fait est que l'année dernière, les Américains ont réussi à achever et à mettre en service un nouveau système de localisation qui devrait protéger le ciel de toute l'Amérique du Nord.

Le nouveau système a permis de découvrir de nouveaux objets que les Américains ne pouvaient tout simplement pas suivre auparavant. Ils n'excluent désormais pas la possibilité que d'autres objets encore soient dispersés sur le continent.

« Nous surveillons de plus en plus notre espace aérien à ces altitudes grâce à notre radar amélioré », a déclaré Melissa Dalton, secrétaire adjointe à la Défense pour la défense intérieure. « Et cela peut expliquer en partie l'augmentation du nombre d'objets que nous voyons ».

Autrement dit, la situation pourrait être la suivante : quelqu'un fouille tranquillement dans l'espace aérien américain depuis longtemps, et la grande superpuissance ne découvre ce fait que maintenant.

Il est possible que la situation soit encore plus intéressante et que le malheureux ballon chinois qui a plané au-dessus des États-Unis pendant trois jours ne soit qu'une manœuvre de diversion, l'un des actes d'une opération de reconnaissance à grande échelle menée par Pékin.

En d'autres termes, pendant que tout le monde avait les yeux rivés sur l'énorme ballon blanc, les Chinois espionnaient les installations militaires américaines à l'aide d'autres dispositifs.

En attendant, la version concernant les extraterrestres ne doit pas encore être écartée. En 2022, l'armée américaine a rapporté avoir rencontré plusieurs centaines de fois des objets volants non identifiés.

Et le chef du bureau gouvernemental des OVNIs, le Dr. Sean Kirkpatrick, a déjà publié une déclaration disant qu'il dispose de rapports d'experts militaires américains, d'officiers de renseignement et d'employés de la NASA selon lesquels les rencontres avec des objets non identifiés sont devenues plus fréquentes. Ils sont détectés non seulement dans l'air, mais aussi sous l'eau et même dans l'espace.

Source : Astro Univers