L'astrophysicien et cosmologiste de renom Avi Loeb, professeur à l'université de Harvard, organise actuellement des expéditions dans l'océan Pacifique, au nord de l'Australie. Le professeur s'attend à trouver au fond de l'océan, entre autres choses, des fragments d'un objet extraterrestre.

Loeb pense que cet objet a au moins volé vers notre planète non seulement depuis l'espace, mais aussi depuis l'extérieur du système solaire. Au début, dit le professeur, tout le monde l'a pris pour une météorite qui s'est effondrée dans les couches inférieures de l'atmosphère terrestre. Cela s'est produit il y a huit ans, en 2014.

Le professeur va chercher des débris dans la région de la petite île de Manus, à 160 km au nord de la Nouvelle-Guinée.

Le fait est qu'après la chute d'un corps extraterrestre sur notre planète, le fragment a commencé à être soigneusement étudié. En particulier, la trajectoire est toujours celle d'un corps rigide. Il s'est avéré que le corps est plusieurs fois plus dense que le fer et les autres roches qui font partie des météorites ordinaires qui nous entourent constamment.

Par conséquent, au cours de l'expédition, qui débutera en mars-avril de l'année prochaine, Loeb et ses collègues prévoient d'étudier en détail une section du plancher océanique d'une superficie de 15 kilomètres carrés à l'aide d'un aimant. Jusqu'à présent, 1,5 million de dollars américains ont été trouvés, mais cela ne suffit évidemment pas.

L'été dernier, le professeur a fondé le projet Galileo, dont l'une des tâches est la recherche systématique de preuves de la présence de techno-artéfacts extraterrestres sur Terre. Loeb fait partie de ces optimistes qui croient que des extraterrestres (intelligents) ont au moins une fois existé dans notre univers.

Toutefois, le professeur ne pense pas que nous pourrons un jour établir un contact avec des extraterrestres. Le plus probable est qu'un jour nous rencontrerons un maximum d'un drone qui a été envoyé dans l'espace dans un passé lointain par des civilisations déjà éteintes.

La raison de la foi du scientifique est la découverte d'Oumuamua, le même cigare spatial qui est venu de l'espace interstellaire et a balayé le système solaire à l'automne 2017. Le professeur est sûr qu'il ne s'agit pas d'une comète ou d'un astéroïde, mais d'un vaisseau spatial extraterrestre à part entière.

Source : Astro Univers