Deux villes mexicaines sont protégées par des extraterrestres qui vivent sous l’eau

17/01/2023

Maintenant que le gouvernement commence à l'admettre, on ne peut plus faire marche arrière : Les OVNIs existent. Nous ne savons peut-être pas encore à quel titre ou s'ils sont pilotés par des extraterrestres honnêtes, mais il existe des preuves irréfutables que des objets volants non identifiés d'une certaine sorte ont été documentés et authentifiés au plus haut niveau.

Cependant, dans deux villes côtières du Mexique, tout le monde croit à la rumeur selon laquelle des êtres surnaturels vivent sous l'eau et détournent activement les tempêtes tropicales de la région depuis plus de 50 ans. 

On considère que la dernière preuve de cette protection remonte à octobre 2022, lorsque la tempête tropicale Carl a soudainement changé de cap, se dirigeant initialement vers Madero et Tampico.

Alors que l'ouragan ne s'était pas encore détourné et se dirigeait toujours vers ces villes, de nombreux résidents locaux ont fait preuve d'un calme inhabituel et n'ont même pas pensé à évacuer. Les plus jeunes avaient encore peur, mais la génération plus âgée s'est comportée avec sang-froid.

Des résidents locaux comme Beatriz Garcia, 71 ans, n'ont pas été dérangés le moins du monde.

« J'ai immédiatement dit : 'ils vont nous protéger'. Et c'est ce que je crois et j'ai confiance : qu'ils existent, qu'il y a une base ». La base dont elle parle est censée se trouver à quelques kilomètres de la côte de Miramar Beach, dans une zone connue des habitants sous le nom d'Amupac.

L'histoire commence en 1967, lorsque des milliers d'habitants ont vu neuf ovnis dans le ciel, descendant vers une zone au large de Miramar Beach. Les observations ont même été confirmées par la tour de contrôle du trafic aérien de l'aéroport local de Tampico, selon un article de El Sol de Tampico, qui a rapporté les observations de 1967 le jour suivant.

Parce que tant de personnes les ont vus en même temps, la nouvelle des OVNIs a rapidement circulé et a été traitée comme une vérité sans équivoque peu après, surtout après que Madero et Tampico aient soudainement cessé de subir des phénomènes météorologiques extrêmes après deux ouragans massifs en 1955 et 1966.

Au cours des cinquante-cinq années qui ont suivi l'atterrissage des extraterrestres en cette nuit fatidique d'août, la région n'a subi aucune destruction de la part de mère nature.

Aujourd'hui, la région abrite un festival d'OVNIs appelé El Dia OVNI (Objeto Volador No Identificado) Tamaulipas, organisé par l'Association d'Investigations Scientifiques sur les OVNIs de Tamaulipas (AICOT, en espagnol), un groupe d'activistes composé d'enquêteurs extraterrestres.

Le festival lui-même a été lancé comme une blague en octobre 2013 par une personnalité du Nuevo Leon voisin, qui l'a appelé El Dia del Marciano, ou le jour du Martien.

Cependant, des personnes comme le fondateur de l'AICOT, Juan Carlos Ramón López, se sont efforcées d'en faire un jour férié officiellement reconnu, en supprimant la terminologie martienne et en se recentrant sur les OVNIs et les diverses rencontres que les gens sont censés avoir eues avec ces êtres extraterrestres.

López lui-même affirme avoir rendu visite aux extraterrestres par projection astrale en juillet 2013. Il a utilisé des mots comme « intraterrestre » et « multidimensionnel » pour décrire Amupac, qu'il définit comme étant construit de métaux et de cristaux et peuplé d'êtres de 3 mètres de haut qui ont « une énergie qui rayonne dans tout l'endroit. »

« L'information que j'ai reçue dans ce lieu est qu'ils surveillent cette étape de cette planète », a déclaré López à Vice. « Et bien, pour moi en particulier, je peux déduire que ce sont des psychologues, des scientifiques qui sont connectés dans cette réalité, mais ils vivent dans l'espace hors du temps. » 

Et si les études sur la projection astrale n'ont encore rien révélé de définitif, la récente prolifération d'observations confirmées d'OVNIs rend les gens plus curieux que jamais de toute affirmation valable de cohabitation entre humains et extraterrestres.

López décrit ces êtres comme étant évolués en termes de conscience et d'intelligence, ce qui suggère une capacité à communiquer ou à se connecter avec les humains dans un domaine non physique.

La directrice du tourisme de Tamaulipas, Nembra Carmen Jiménez, est plus qu'heureuse d'encourager l'économie ovni de la région, où des touristes du monde entier viennent visiter dans l'espoir d'apercevoir une soucoupe volante.

Il n'est pas surprenant d'apprendre que Jiménez, un croyant autoproclamé en Amupac, est également membre de l'AICOT.

« Nous avons reçu des visiteurs de tous âges, des enfants aux personnes âgées, qui s'intéressent à ce sujet », dit-elle. « Les gens viennent ici exclusivement pour visiter cette région... pour voir ces types de phénomènes », s'interrompant pour dire : « Eh bien, nous nous sommes débarrassés du mot 'phénomènes'. Ce type de 'réalité' que nous avons ici. »

Pour couronner le tout, Jiménez prétend avoir établi un contact réel avec les seigneurs extraterrestres de la région. « Je crois en cela », dit-elle. « Je les ai vus depuis l'âge de 5 ans, je suis entrée en contact avec un vaisseau spatial. Nous ne sommes pas seuls dans l'univers. »

Pourtant, il n'est pas difficile de voir pourquoi les sceptiques comme le maître de port météorologique Javier Francisco Álvarez prendraient des déclarations comme celles-ci avec un grain de sel.

M. Álvarez reconnaît l'existence d'une zone qui semble imperméable aux phénomènes météorologiques extrêmes, mais explique que « les trajectoires de ces phénomènes hydrométéorologiques sont erratiques, c'est-à-dire qu'ils ne frappent pas toujours la même partie ou le même endroit, ou n'entrent pas par le même chemin, ne touchent pas la terre par le même endroit. »

Il mentionne également que l'eau près de la zone est « un ou deux degrés plus froide » que celle du Golfe du Mexique.

En raison de cette eau plus froide, « elle parvient à tirer la masse d'air et, par conséquent, provoque le rejet des ouragans. La masse d'air qui entre par le golfe est détournée vers les côtes des États-Unis et vers l'isthme de Tehuantepec », explique M. Álvarez. Sa plus grande préoccupation n'est pas la légende urbaine en elle-même, mais plutôt le manque de préparation locale en raison de la foi aveugle dans les extraterrestres sous la surface.

En ce qui concerne les habitants, les faits sont indiscutables. Madero et Tampico ont été dans la ligne de mire d'un ouragan majeur à une poignée d'occasions depuis 1967. Chacun d'entre eux s'est dérouté (ou a été dérouté si l'on en croit les histoires) sans autre explication que l'eau plus fraîche.

Avant que l'ouragan Gilbert de 1988 ne cause des milliards de dollars de dégâts aux États-Unis, dans les Caraïbes et dans le sud du Mexique, il a été détourné de Madero et de Tampico. Cela s'est reproduit en 2005, lorsque l'ouragan Katrina s'est dirigé vers les petites villes côtières avant de se détacher et de se diriger directement vers la Nouvelle-Orléans, où il a fini par tuer plus de 1800 personnes.

L'idée que des extraterrestres subaquatiques détournent le temps pour des raisons qui peuvent ou non avoir un rapport avec les personnes qui vivent à proximité est une pilule difficile à avaler.

Mais quand une population entière a eu plus de cinq décennies de très bonne chance, il est probablement difficile de ne pas se sentir béni.

Source : AstroUnivers.com

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