Fin du remboursement cathéters pour traiter les AVC

22/03/2023

Depuis le 1er mars, les cathéters de thrombo-aspiration, un équipement de pointe dans le traitement des AVC, ne sont plus pris en charge par la Sécurité sociale.

Un neuroradiologue utilise un cathéter lors d'une opération chirurgicale (illustration). (GERARD JULIEN / AFP)
Un neuroradiologue utilise un cathéter lors d'une opération chirurgicale (illustration). (GERARD JULIEN / AFP)

Encore un coup bas dégueulasse des macroniens, depuis le 1er mars 2023 la Sécurité sociale a mis fin au remboursement des cathéters de thrombo-aspiration, un équipement de pointe dans le traitement des AVC (accidents vasculaires cérébraux).

Cette décision est d'autant plus surprenante que l'usage de ces cathéters est particulièrement efficace au point d'être devenus l'indication de référence dans le traitement des AVC 

Les AVC, touchent 150.000 personnes en France chaque année.

Chaque année, 150.000 personnes sont touchées par un AVC. Pour les traiter, il existe un moyen efficace : les cathéters de thromboaspiration, qui permettent d'extraire en urgence le caillot qui bloque une artère cérébrale.

 Depuis le 1er mars, ce dispositif n'est plus remboursé et leur coût est reporté dans le remboursement du séjour hospitalier. Cela provoque la colère des médecins. "On fait aujourd'hui 300 thromboaspirations par an", a indiqué au micro de RTL Julien Gottsmann, directeur général de l'hôpital fondation Rothschild.

Il a expliqué que le déremboursement des cathéters par l'État représenterait une perte sèche de 450.000 euros pour l'hôpital. "On ne sait pas comment on va réussir à gérer ça", a ajouté Julien Gottsmann, qui craint de ne plus pouvoir prendre en charge les patients.

Le prix moyen de ces cathéters, à utilisation unique, est d'environ 1 500 euros pièce qui seront dorénavant à payer par les victimes d'AVC.

Les dernières infos de La Mine

Restez au courant de nos actu

Cette semaine, une autre institution sanitaire de premier plan a dévoilé un revirement important de la politique de Covid. Cette fois, c'est l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui tient des propos qui auraient pu entraîner la suspension d'un individu sur les médias sociaux ou sa « suppression » publique il y a à peine un ou deux ans :...

Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer