Important incendie chez Bolloré Logistics, près de Rouen

17/01/2023

Un important incendie s'est déclaré dans un entrepôt Bolloré Logistics à Grand-Couronne, près de Rouen. Aucune victime n'est à déplorer. Voici les dernières informations connues.

À la suite de l'important incendie qui s'est déclaré sur le site de Bolloré Logistics à Grand-Couronne, près de Rouen, ce lundi 16 janvier 2023, « aucune toxicité » n'aurait été relevée et il n'y aurait également aucune victime.

Selon le préfet, les opérations d'extinction des entrepôts de batteries au lithium et de pneus sont toujours en cours, mais serait « en phase descendante ».

Le feu s'est déclaré vers 16h30 dans un entrepôt contenant des milliers de batteries automobiles au lithium de l'entreprise située à Grand-Couronne. L'incendie s'est aussi propagé à un bâtiment annexe contenant environ 70 000 pneus. L'origine de l'incendie est, pour l'heure, inconnue.

Le préfet de la Seine-Maritime Pierre-André Durand a précisé que de nombreux moyens de secours ont été déployés, dont « 136 pompiers incluant la cellule risques chimiques ». Les opérations de secours sont compliquées car les batteries nécessitent une extinction à l'eau et les pneus à la mousse.

L'incendie a généré des déflagrations à cause des batteries, et un important panache de fumée

D'après le préfet le sinistre est « en phase descendante. Les deux locaux se sont affaissés sur eux-mêmes contribuant à réduire l'intensité du feu » mais « l'extinction prendra probablement encore quelques heures ».  

D'après les premières analyses effectuées par les pompiers « sur le site et à proximité », il n'y aurait pas de toxicité. « On a recherché le monoxyde d'azote, l'acide chlorhydrique et l'acide cyanhydrique, les taux sont à zéro », assure le colonel des sapeurs-pompiers Rémy Weclawiak. « Les fumées sont montées haut, ce qui est plutôt rassurant pour les populations », complète le colonel.  

Le temps sur la région est pluvieux et des retombées toxiques sur les sols sont possibles, même si bien-sûr, d'autres analyses doivent être effectuées pour déterminer l'éventuelle toxicité du panache de fumée qui se dirige en direction du sud-est et qui est visible à des kilomètres à la ronde, les éventuelles retombées de suie et la pollution de la Seine seront par la suite suivies.

Apparemment le site n'est pas classé Seveso. Il s'agit d'une installation classée soumise à « enregistrement ». Il n'y avait toutefois pas lieu selon le préfet d'activer les dispositifs FR-Alert ou les sirènes, « étant donné la nature du site et des produits qui brûlent ». précisant que « tout est mis en œuvre » pour éviter une propagation aux entreprises voisines. « Il n'y a pas de risque d'effet domino », rassure Pierre-André Durand qui précise que les riverains les plus proches sont à 500 mètres.

Une vigilance est tout de même faite sur d'autres partie du site de stockage. Le préfet indique que l'une d'elle abrite « des aérosols ». Comme indiqué plus haut, les opérations d'extinction s'annoncent longues, « plusieurs heures » au moins selon le préfet.

Les questions des habitants sur ce nouvel accident industriel sont déjà nombreuses. Bien que la dangerosité des sites ne soit pour l'instant, pas comparable, cet important incendie évoque aux habitants de la métropole rouennaise le sinistre souvenir de l'incendie de Lubrizol il y a trois ans et le flou des autorités sur la pollution occasionnée.

Concernant l'enquête, ce sera au parquet de Rouen d'en déterminer les suites. 


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