Dans un article publié ce 09 janvier, le Wall Street Journal, l'un des médias les plus crédibles des Etats-Unis, confirme que la Maison Blanche a bien fait pression sur les compagnies propriétaires de réseaux sociaux pour qu'elles censurent toutes les opinions liées au Covid qui n'arrangent pas le gouvernement américain.

Un grave scandale qui n'arrange pas les affaires du parti Democrate américain qui fait face à une forte hausse des cas Covid dans certaines parties des Etats-Unis et qui se livre à une bataille sans relâche afin d'éviter que les réseaux sociaux ne servent d'outils de propagande aux anti-vax.

En effet, dans une révélation explosive faite ce 09 janvier, le très fiable média américain Wall Street Journal accable le gouvernement américain en confirmant que la Maison Blanche a joué un grand rôle dans la censure médiatique qui a visé des millions d'Américains.

Dans sa révélation, le Wall Street Journal cite un certain Rob Flaherty identifié comme le directeur de la stratégie numérique au sein de la Maison Blanche. A en croire le Wall Street Journal, Rob Flaherty a exercé une forte pression sur les GAFA les obligeant, malgré eux, à mettre en place des politiques de censure.

Fait inédit, le média américain dévoile un échange mail entre Rob Flaherty et un cadre de Facebook daté du 14 mars 2021 et dans lequel le directeur de la stratégie numérique de la Maison Blanche reproche sévèrement à l'employé de Facebook de contribuer à l'hésitation vaccinale de bon nombre d'Américains en promouvant un article du média Washington Post. Un scandale qui a fait l'effet d'une bombe aux Etats-Unis, pays où la liberté d'expressio est sacrée.

A peine révélée, l'affaire suscite déjà une vague de réactions sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. « Le Wall Street Journal parle de 'la machine à censure' de la Maison Blanche sur le Covid. Oui, en France aussi, nous avons été censuré, le débat a été interdit. Quand le débat est interdit, on sort de la démocratie », réagit le Gaulliste Philippe Murer.

Pour le Sénateur américain Bill Hagerty, cette pratique est tout simplement illégale. « Des emails montrent que la Maison Blanche a, à plusieurs reprises, fait pression sur les GAFAM pour qu'ils censurent des avis qui ne lui plaisent pas. Cette tentative éhontée de la part de notre gouvernement de faire ce que le 1er amendement interdit (la censure des citoyens) est hallucinante et probablement illégale », déplore-t-il. 

Source : lecourrier-du-soir.com