Le vol 2292 d'American Airlines, un Airbus A320 opérant entre Cincinnati et Phoenix le 21 février 2021, a eu une rencontre rapprochée inhabituelle avec ce que son équipage a décrit comme « une forme cylindrique allongée, un peu comme un missile de croisière ». 

Selon les pilotes, l'objet se déplaçait très rapidement au-dessus du sommet de l'avion, grimpant à 36 000 pieds et 400 nœuds. L'événement a eu lieu dans le coin rural nord-est du comté de New Mexico, juste à l'ouest de la petite ville de Des Moines.

Steve Douglass, un intercepteur radio expert et propriétaire de Deep Black Horizon, a déclaré à la plate-forme War Zone qu'il enregistrait des scans de son arsenal lorsqu'il a remarqué une transmission inhabituelle.

The War Zone a analysé plus d'une heure d'audio fourni par Douglass (l'audio peut être téléchargé ici). « Nous travaillons pour authentifier cela auprès de la FAA (Federal Aviation Administration) et pour obtenir plus de données et de commentaires du ministère sur l'accident. Nous avons contacté American Airlines pour recueillir des informations supplémentaires qu'ils pourraient fournir », a déclaré hier le site spécialisé.

Comme Douglass l'avait dit :

Vers 1 h 19 HNC, le pilote a enregistré sur la fréquence centrale d'Albuquerque de 127,850 MHz ou 134,750 MHz (l'enregistrement n'a pas été identifié par la fréquence) :

« Avez-vous un objectif là-haut? Nous voulions juste que tout tourne autour de nous. Je déteste dis-le, mais cela ressemblait à une grande forme cylindrique, plus à une sorte de missile de croisière, qui est passé au-dessus de nous très rapidement.»

Selon Flight 24 et Flight Conscious, AAL 2292 était situé dans le nord-est du Nouveau-Mexique, à l'ouest de Clayton. Le centre d'Albuquerque n'a suivi aucune réponse car le trafic aérien local (jaune) l'a traversé. Au moment de l'étude, AAL 2292 était proche du niveau de vol 370 (37k).

Aucune implication évidente d'aéronefs militaires n'a été détectée dans le dossier ADS-B.

L'avion s'était rendu à Phoenix, en Arizona.

Confirmation officielle

Après avoir tenté d'informer les forces de l'ordre, il a vérifié l'incident à ce jour, authentifiant les dossiers et ajoutant que tout était actuellement à l'étude par le FBI.

« Après avoir consulté notre équipage de conduite et fourni plus de détails, nous pouvons conclure que le vol 2292 d'American Airlines a reçu la transmission radio le 21 février. Si vous avez d'autres préoccupations, veuillez contacter le FBI », a déclaré le porte-parole d'American Airlines.

De même, The War Zone indique clairement qu'il recevra bientôt plus de conseils de la FAA.

L'événement était quelque peu similaire à ce qui s'était passé presque exactement trois ans plus tôt dans la même ville. Dans l'incident, un Learjet et un Airbus ont eu des rencontres rapprochées successives avec un aéronef invisible volant au-dessus de leurs têtes alors qu'ils volaient à environ 37 000 pieds au-dessus de l'est de l'Arizona.

Plus tard, un opérateur expérimenté de Learjet, qui avait volé avec l'entrepreneur militaire Phoenix Air, a expliqué aux médias locaux à quel point l'incident était bizarre.

L'explication de l'objet ressemblant à un missile est également compatible avec certaines des expériences enregistrées que les pilotes de chasse de la marine américaine ont eues avec des artefacts anormaux au large de la côte Est au cours de la dernière décennie.

Quant à ce que les pilotes du vol 2292 d'American Airlines ont pu voir, nous ne pouvons pas vraiment le dire pour le moment. Beaucoup trouveront que le Nouveau-Mexique abrite le tentaculaire White Sands Missile Range (WSMR) ainsi que d'autres installations militaires et zones restreintes. Même la perspective qu'un missile « sorte de réserve » pendant un exercice ou toute autre excuse militaire typique semble impossible. Ce genre de chose a des protocoles en place et les pilotes doivent avoir été avertis de la menace à la sécurité.

En outre, la possibilité qu'il s'agisse d'un type quelconque d'aéronef secret est donc hautement douteuse, puisqu'il aurait volé toute la journée et sans exercer de contrôle du trafic aérien au-dessus d'un espace aérien non réglementé.

Cela étant dit, nous devrions nous rappeler que la zone d'opérations militaires (MOA) du mont Dora se trouve dans cette zone, mais les pilotes de ligne ont peut-être été avertis que l'espace aérien était « restreint » et d'autres conflits potentiels. Ce n'est même pas un point où des munitions comme des missiles de croisière seront lancées.