Cette vidéo est très instructive Didier Raoult remet les pendules à l'heure.
Réforme des retraites : le dispositif carrière longue de Borne jugé « absurde »
Après l'imbroglio autour de la vraie fausse pension minimale à 1 200 euros, c'est le dispositif carrières longues prévu dans la réforme des retraites qui provoque ce jeudi 16 février incompréhension et scepticisme.

Pour rappel, lors des questions au gouvernement mardi 14 février, la Première ministre Élisabeth Borne avait fait geste en direction des Républicains, qui demandaient un effort pour les travailleurs français ayant commencé leur carrière très tôt.
« Dès lors qu'est atteint l'âge de départ anticipé, la réforme ne prévoit pas, pour les carrières longues, de durée de cotisation supérieure à 43 ans. Ce sera donc aussi le cas pour les personnes qui ont commencé à travailler à 17 ans, et dont l'âge de départ anticipé est fixé à 60 ans », avait déclaré la Première ministre.
Une évolution majeure, puisque dans le projet initial, certains salariés en carrière longue pouvaient cotiser 44 ans. Et qui a tout de suite été perçue comme une concession faite au groupe de droite pour s'assurer de son soutien à la réforme des retraites : la demande de cet aménagement avait été formulée par des élus LR réfractaires à la réforme, Aurélien Pradié en tête.
Or, comme c'était le cas pour l'illisible question des pensions minimales, le dispositif laisse pantois une fois l'amendement du gouvernement déposé, et disséqué dans la presse.
Et pour cause. Avec cette nouvelle règle, une personne ayant travaillé à 14 ans devra cotiser pendant 44 ans pour avoir une retraite à taux plein. Mais pas son collègue qui aurait démarré à 15 ans. Lui pourra partir au bout de 43 annuités. Une durée de carrière inférieure à celui qui aura commencé à travailler à 16 ans, qui lui devra cotiser durant 44 années. Soit une année de moins que celui qui a commencé à 18 ans. Ceux qui ont commencé à 19 et 20 ans en revanche, devront travailler durant 43 ans. Vous suivez ?
Un « bricolage insensé »
Ce système aux allures d'usine à gaz, dont il est compliqué de comprendre la logique, a du mal à convaincre, y compris à droite. « J'ai posé une condition très simple (...), m'assurer que tous ceux qui sont en carrières longues, qui ont commencé avant 21 ans, ne fassent plus de 43 annuités de cotisation », a commenté ce jeudi 16 février sur BFMTV le député LR du Lot Aurélien Pradié, critique de la copie rendue par le gouvernement. « Mais les choses ne sont pas très claires, comme souvent avec ce gouvernement. On ne sait pas si ceux qui ont commencé à 16 ans et à 18 ans vont faire 43 annuités ou 44 », a-t-il poursuivi.
Sur France inter, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a fustigé un « bricolage insensé » réalisé par l'exécutif. « Elle est où la justice là-dedans ? Il est où le bon sens là-dedans ? », a interrogé l'ex-candidat à la primaire LR sur France inter.
Même incompréhension à l'Assemblée nationale, où le texte est toujours à l'examen. Dans l'hémicycle, le député insoumis Hadrien Clouet a dénoncé un dispositif « totalement délirant » sur les carrières longues. « À six mois près vous prenez un an de plus, ou un an de moins, au petit bonheur la chance », a dénoncé l'élu de la Haute-Garonne, accusant le gouvernement de « jouer aux dés ». Sur Twitter, les élus de la Nupes partagent en masse une infographie réalisée par Le Parisien, laquelle démontre le caractère « absurde » du dispositif.
Le dispositif carrières longues manifestement joué à ams-tram-gram...
— Anne Stambach (@Anne_Stambach) February 16, 2023
Année impaire : c'est 43 ans
Année paire : perdu, ce sera 44 ans !@lesRepublicains vous validez une absurdité pareille ??#DirectAN #NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/xu7ZC2b04N
« Je demande que le gouvernement nous éclaire sur l'évaluation préalable de cette fausse concession, de cet amendement de pacotille », a cinglé le député communiste Sébastien Jumel. Mêmes critiques émises sur les bancs du RN. « Vous êtes en train de créer une nouvelle confusion, et je pense qu'on a du mal à délibérer avec la sincérité des débats », a fustigé la députée du Var Laure Lavalette, accusant le gouvernement de « jouer avec le sentiment des Français ».
Source : huffingtonpost.fr
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