Scandale de corruption dans les fourrières : les deux policiers mis en examen

02/02/2023

Le couperet est tombé. Ce mercredi, au terme d'une garde à vue de 48 heures, deux policiers ont été mis en examen. Ils sont soupçonnés d'avoir obtenu des avantages en échange de services permis par leurs fonctions.

Ces deux brigadiers chefs, qui étaient en poste dans les Hauts-de-Seine, sous l'autorité de la préfecture de police, sont « mouillés » dans le dossier tentaculaire de corruption via les fourrières Inter Dépannage. 

Celles-ci sont dirigées par le sulfureux Chafic Alywan qui, depuis le 7 décembre, dort en prison. Il a été placé en détention provisoire à la Santé (XIVe). Le premier policier a été mis en examen des chefs de corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique, détournement de la finalité d'un fichier, menace de mort, abus d'autorité et violation du secret professionnel. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'exercer. 

Le second a été mis en examen des chefs de corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique, détournement de la finalité d'un fichier, prise illégale d'intérêts et violation du secret professionnel. Il a également été placé sous contrôle judiciaire, et a aussi reçu une interdiction d'exercer. Déjà deux mises en examen Dans cette information judiciaire ouverte fin octobre après une enquête préliminaire, confiée par le parquet de Paris à l'IGPN, la police des police, deux autres personnes ont déjà été mises en examen le 8 décembre. 

Chafic Alywan, donc, ainsi qu'un cadre fonctionnaire de la préfecture des Hauts-de-Seine, aujourd'hui à la retraite. En charge jusqu'en 2017 des agréments de fourrière, ce sexagénaire a été mis en examen pour « corruption passive » et « recel de biens provenant d'un abus de bien social »

Chafic Alywan, est lui poursuivi notamment pour corruption active, complicité de violation du secret professionnel, complicité de détournement de la finalité d'un traitement de données à caractère personnel, abus de bien social ou encore exécution de travail dissimulé. Il a été placé en détention provisoire. 

Dans cette vaste affaire de corruption, d'autres policiers dont des commissaires de police sont dans le collimateur de l'IGPN. Si Chafic Alywan a directement pris le chemin de la Santé, c'est parce que les enquêteurs craignaient que le « roi des fourrières » ne disparaisse à Beyrouth, étant de nationalité libanaise.

Source : Le Parisien

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